J’ai croisé des chemins

J’ai croisé des chemins

Ces derniers temps, j’ai dû laisser libre cours à des réflexions, des questionnements, qui me permettront de devenir mieux que j’étais hier, et mieux que je ne l’ai jamais été.

Utopique, penserez-vous ? Peut-être, mais croiser des chemins différents de ceux qu’on avait imaginés peut-être salutataire, pour ne pas dire, nécessaire.

Une des premières choses que j’ai dû faire est de mettre de côté certaines amitiés, ou du moins, ne plus y mettre autant d’énergie. L’amitié, comme l’amour, doit fonctionner dans les deux sens. Même si ces personnes étaient chère à mon coeur, de récentes réflexions ont fait en sorte que j’ai préféré les mettre de côté. Cela dit, je n’ai aucune rancoeur envers les personne concernées.

Le second chemin que j’ai croisé est celui de la passion. Ma passion pour l’écriture, qui grandit de jour en jour. Après avoir travaillé plus d’un an sur l’écriture d’un projet de BD, je le laisse lire à une autre personne. La critique de l’autre n’est jamais chose facile, mais c’est un mal nécessaire qui hante chaque créateur, à savoir si son oeuvre plaît. Je peux sembler prétentieuse, mais j’ai de plus en plus confiance en mon talent. Je n’ai jamais eu autant foi que ma passion finira par trouver sa voie dans la multitude de passions, des millions de personnes, qui à chaque jour, font parvenir leur oeuvre à une maison d’édition dans l’espoir de trouver preneur…Comme qui dirait, si on ne demande jamais, la réponse sera toujours non.

Un autre chemin que j’ai croisé est celui de mon passé : un passé houleux, douloureux et empreint de violence. J’ai choisi de passer ce chemin et de le laisser se recouvrir de branchages et de débris, pour ne plus jamais y retourner. Le passé est un enseignant cruel, qu’il vaut mieux abandonner, pour mieux se concentrer sur le présent. Que les choses soient clairs, je n’ai pas oublié, j’ai pardonné, j’ai passé mon chemin, pour avoir la paix et ne plus jamais laisser ces événements me troubler.  Je préfère retrouver mon enfant dans les moments précieux que je partage avec mon fils, plutôt que de ressasser de vieilles blessures.

Même si emprunter de nouveaux chemins peut être laborieux, il permet de continuer d’avancer et de laisser de côté ce qui ne nous est plus nécessaire.

J’ai croisé des chemins et je continue ma route vers d’autres croisées; la vie, comme le chemin, est chaotique, cahoteuse et surprenante.